mardi 15 novembre 2016

Fourre tout - Avenue des mystères - John Irving


Avenue des mystères
John Irving

Editions Seuil



Ma lecture :


Je suis une inconditionnelle de John Irving, il m'a laissé des souvenirs de lectures impérissables. Embarqué dans des histoires folles. Mais là je dois dire que je suis dubitative, a la lecture de ce livre j'ai comme le sentiment d'un essoufflement. Un roman dans lequel on retrouve pèle-mêle  les thèmes de ses autres romans, le rêve, l’écrivain, la transsexualité, l'orphelin, la religion... Je ne vous fais pas une liste exhaustive. Sans qu'ils soient développés.Nous faisons connaissance avec Juan Diego Guerrero, auteur à succès, affublé d'une boiterie et d'un problème cardiaque. Et de sa sœur extralucide et parlant un dialecte compréhensible seulement par son frère.Tout au long de ce roman, nous passons du présent à des flash-back (le plus souvent à travers les rêves de Juan Diego), ce qui rend la lecture un peu confuse a mon goût. Je ne sais quels sont les moments qui m'ont le plus perdue, le présent un peu décousu avec la rencontre de deux maîtresses femmes, ou bien les retours vers le passé.


Je reste attachée au style de John Irving, qui malgré mes difficultés de lecture, est toujours fluide.Ce livre est une grosse déception pour moi, aucun de ses romans précédents ne m'a déçus, il y en a bien sûr un ou deux que j'ai moins aimé, mais jamais a ce point là.



Un extrait ou deux... :


"La vie est un modèle trop bordélique pour un roman, disait-il. Les personnages fictifs sont plus cohérents, plus prévisibles. Les bons romans ne sont jamais des fourre-tout, alors que le désordre fait bel et bien partie de la vie, enfin, de ce qu'on désigne sous ce vocable. Dans un bon roman, la substance de l'histoire procède toujours d'un lieu ou d'une circonstance."

4ème de couverture :


Lors d’un voyage aux Philippines, Juan Diego Guerrero, écrivain américain célèbre et vieillissant, revit en rêves récurrents les épisodes de son adolescence au Mexique, à la lisière de la décharge publique de Oaxaca où lui et sa sœur Lupe ont grandi.
Infirme depuis le jour où une voiture lui a écrasé le pied, Juan Diego a en outre le cœur fragile; il prend régulièrement des bêtabloquants, qui le protègent des émotions, et occasionnellement du Viagra, car on ne sait jamais…

Des émotions, il en aura tout au long de son périple, notamment avec Miriam et Dorothy, mère et fille aussi désirables qu’inquiétantes.Ballotté d’hôtels en aéroports, Juan Diego se remémore entre autres la mort de sa mère, femme de ménage chez les jésuites et prostituée à ses heures, « tuée » par une statue géante de la Vierge Marie; son adoption par un couple improbable rencontré dans un cirque, où son destin et celui de sa petite sœur extralucide basculent. Marqué par le hasard et l’inéluctable, ce destin s’accomplira peut-être dans une modeste église au fin fond d’un quartier pauvre de Manille.Dépaysement assuré dans ce récit jubilatoire et débridé, qui se teinte de gravité lorsqu’il aborde les mystères insondables de la condition humaine.


2 commentaires:

  1. j'ai lu Une prière sur Owen et Le monde selon Garp. Un grand auteur ... mais qui a droit à ses moments de faiblesse comme tout le monde que veux tu ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. je suis d'accord avec toi sur ce point tout le monde a droit a ses moments de faiblesses. Mais j'ai vraiment eu l'impression qu'il devait sortir un livre, (contrat avec son éditeur?) car tout ses thèmes sont réunis, mais du coup pour moi ce livre est bâclé... Que veux-tu ? Quand on aime un auteur autant que j'aime celui là...

      Supprimer

Vous m'en dites plus ?