mercredi 27 avril 2016

Une fois n'est pas coutume

Une fois n'est pas coutume, j'ai abandonné la lecture de Toutes les vagues de l’océan. Non pas qu'il ne me plaise pas, mais je me suis engagée pour être jury dans un prix littéraire, et je me rends compte que cela ne me convient pas. Je me sens bloquée dans le choix de mes lecture, et du coup je n'y prends pas de plaisir. Il y a tellement de livres dans ma PAL que j'ai envie de lire que j'ai pris la décision de me retirer de prix littéraire. Il n'est pas dit que je ne me replongerais pas dans la lecture de ce livre, qui au demeurant est plutôt plaisant.



mercredi 20 avril 2016

Humains avant tout

Titre : Surtensions

Auteur : Olivier Norek



Edition : Michel Lafon - Parution: 31/03/2016 -505 pages

ISBN / EAN : 9782749928166






Ma lecture :


Oh que je l'attendais celui la ! Impatiente que j'étais de retrouver Coste et son équipe - sa famille. Parce que c'est un peu comme des amis le groupe Crime 1, on suit leurs enquêtes, on se retrouve autour d'un verre, on se comprend juste par un regard, un silence. Et dans ce troisième volet, pour ce qui est de l'humain, on est servi ! L’Enlèvement, le braquage, la prison ne sont presque qu'un prétexte pour apprendre à connaitre plus intimement Victor Coste et ses questionnements, Johanna qui veille comme une mère, Ronan, un peu brut de décoffrage, ne sait trop quoi faire, ou comment faire, avec ses sentiments, et Sam un peu à fleur de peau. Un peu moins sociétal que les précédents, il n'en demeure pas moins qu'Olivier Norek égratigne le milieu carcéral. Alors oui, on sait bien la vie en prison n'est pas tendre, mais ce que l'on sait moins c'est que l'institution est quasiment laissée à l'abandon avec peu de moyen, advienne que pourra ! Une scène en particulier m'a vraiment marqué, parce que ce n'est pas juste, mais la vie n'est pas juste. Et une image s'est imposée à moi, je l'ai eu en tête assez longtemps. Ce sentiment d'abandon que l'on voit dans ses yeux.


Scène finale de Papillon

Et puis ça part en vrille, une enquête débouchant sur une autre affaire en cours, pour un final explosif. Toujours avec réalisme, les situations et les personnages sont vivants. On tremble pour ce petit frère qui disjoncte en prison. On s'attache à sa sœur, qui par amour fraternel va aller au bout d'elle-même. Et oui, même pour les vilains on a une tendresse particulière. Parce qu'aucun être humain n'est blanc ou noir, mais fait d'une belle palette de gris. 


Je laisse l'auteur en parler :


Olivier Norek nous met les nerfs en pelote, nous malmène le cœur et l'esprit, toujours avec humour.


Alors oui Olivier, Surtensions est aussi réussi que les deux premiers. Voir même un peu au- dessus, car l'humain y a la part du lion...


Un extrait ou deux... :
"Un centre pénitentiaire n'est efficace que s'il reconstitue une société carcérale juste, avait-il dit. Sans prédateurs, sans proies, dans une parfaite équité, sans privilèges ni passe-droit, sans nécessité de violence, sans jalousie de ce que l'autre pourrait avoir de plus ou de mieux. La force devenant inutile, il ne reste plus qu'a vivre ensemble, en bonne société. Malheureusement, il n'existe pas d'endroit plus dangereux, inégal et injuste que la prison. Et au lieu d'en ressortir équilibré ou cadré, les détenus en sortent plus violents, désabusés, perdus et agressifs, sans aucun projet de réinsertion. Plus venimeux en sorte. La prison comme une école du crime."


4ème de couverture :
Cette sœur acceptera-t-elle le marché risqué qu'on lui propose pour faire évader son frère de la prison la plus dangereuse de France ? De quoi ce père sera-t-il capable pour sauver sa famille des quatre prédateurs qui ont fait irruption dans sa maison et qui comptent y rester ? Comment cinq criminels - un pédophile, un assassin, un ancien légionnaire serbe, un kidnappeur et un braqueur - se retrouvent-ils dans une même histoire et pourquoi Coste fonce-t-il dans ce nid de vipères, mettant en danger ceux qui comptent le plus pour lui ?
Des âmes perdues, des meurtres par amour, des flics en anges déchus : la rédemption passe parfois par la vengeance...





mardi 12 avril 2016

L'Atelier Mosésu, une maison d'édition

Aujourd'hui, je viens vous parler d'une maison d'édition, que certains d'entre vous connaissent déjà, mais pour les autres suivez-moi et allons faire un tour chez L'Atelier Mosésu.



  

L'Atelier Mosésu est né en 2012, autour d'un concept proposé par Sébastien Mousse : L'embaumeur, une série de livres avec pour personnage principal, Luc Mandoline,thanatopracteur.L'originalité réside dans le fait que chaque tome (au nombre de 10 pour l'instant) de la série est écrit par un auteur différent. Cela vous rappel un peu le Poulpe ? Oui "une sorte de Poulpe funéraire".
****************************************Avant tout, c'est une maison d'édition a taille humaine, avec une équipe dynamique et fort sympathique. Qui regroupe des auteurs et qui propose un travail tant au niveau du contenu que du contenant de qualité.

 L'Atelier Mosésu  propose 12 collections autour de thèmes variés :39-45 - L'embaumeur (les titres)- Black&Short - Dirty girls - Les auteurs du noir - Patrice Dard - Orcus Morrigan (Maxime Gillio)- Parabellum - Pepper (1ere parution en octobre 2016) - Roman - Slash - Vuk Kovasevic (Jean-Luc Bizien).
Cela va du polar au gore (1er titre à paraître le 16 mai 2016 dans la collection Slash) en passant par le roman et la nouvelle. Dans la collection "Les auteurs du noir", vous trouverez des recueils de nouvelles dont les bénéfices sont reversés à des associations caritatives. 


Une des force de cette maison d'édition : ses auteurs, vous y croiserez des noms qui ne vous sont pas inconnu et d'autre à découvrir.
Alors n'hésitez pas a suivre les différents liens de cet article afin de découvrir L'Atelier Mosésu, leurs livres et leurs auteurs, vous ne serrez pas déçus.

Pour ma part, j'ai des livres édités par L'Atelier Mosésu, et ça fait beau dans ma bibliothèque, parce que le travail des couvertures et du graphisme est excellent.

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Quelques chroniques pour vous donnez envie :

Annicroche La chronique de Laetitia

Ravensbrück mon amour La chronique de Stef


Zazou La chronique de Pierre-Marc

L'amante d'Etretat La chronique du Corbac
















mercredi 6 avril 2016

Une chorale à quatre voix

Titre : Pardonnable, impardonnable


Auteur : Valérie Tong Cuong


Edition : J'ai Lu - Parution 23/03/2016


ISBN / EAN : 9782290113943




Ma lecture :

Une famille, cinq personnes. Milo, 12 ans porte sur ses épaules tous les espoirs de rédemption des adultes qui l'entourent. Sa mère, son père, sa grand-mère et sa tante.

Entre non-dit, secrets, amour et désamour, la vie passe tant bien que mal. Tel un catalyseur l'accident de Milo va faire voler en éclat cette petite bulle, et seront dévoilés alors toutes les rancœurs et animosités qui se sont tissées autour de lui. La convalescence de Milo sera comme un chemin vers la lumière pour chacun d'entre eux. Chacun va sortir de sa chrysalide protectrice et se confier.



J'ai aimé :

Chaque chapitre donne a entendre la voix d'un adulte, le roman est construit autour des confidences, des remords, des haines, des amours de chacun des quatre adultes.  

Valérie Tong Cuong nous amène a nous questionner sur ce que nous avons a pardonner, a nous faire pardonner. Le pardon n'est pas chose aisée, mais l'apaisement qu'il peut apporter est un moment de grâce dont il ne faut pas se priver. 




Un extrait ou deux... :

"Marguerite était mon cancer. Elle avait d'abord enflé dans mon ventre et , à présent, elle colonisais mon sein. Ce n'était pas un amas de cellules malignes que je palpais, mais la douleur de sa naissance que je portais depuis toujours sans jamais avoir réussi à m'en délivrer, sans jamais pouvoir confier le fardeau. C'était ma culpabilité d'être demeurée étrangère à ma propre fille et celle, bien plus insupportable encore, d'avoir engendré ce naufrage."

 


Une (des) image(s) :







4ème de couverture :

Milo, 12 ans, est dans le coma après une chute à vélo sur une route de campagne. Tandis que l'enfant se bat pour sa vie, c'est toute sa famille qui vole en éclats. Dans ce ballet des aveux où défilent ses parents, son indéchiffrable grand-mère et sa jeune tante Marguerite, se dessinent peu à peu les mensonges, les rapports de force et les petits arrangement qui cimentent cette famille. L'amour suffit-il pour tout reconstruire ?